Astreintes de nuit et de week-end

L’accord « Astreintes pour les journalistes  » est entré en vigueur le 17 février 2012.

Pour résumer : une période d’astreinte de nuit commence au terme d’une journée de travail et prend fin le lendemain à la reprise du travail.
Une période d’astreinte de week-end commence au terme de la journée de travail du vendredi et prend fin à la reprise du travail le lundi.
Donc toute période d’astreinte doit être encadrée par deux journées de travail, ce qui veut dire, par exemple, pas de RH le vendredi ou le lundi par exemple pour une astreinte de week-end.

L’astreinte week-end est prévue pour les journalistes qui ont travaillé toute la semaine et sont d’astreinte (donc appelables) le week-end jour et nuit (et qui récupèreront le temps de travail).
Être au planning le week-end ne donne pas lieu au versement de l’astreinte – sauf si on doit rester joignables et pouvoir intervenir également la nuit : dans ce cas c’est un astreinte de nuit.

L’astreinte est rémunérée :

35 euros bruts pour une nuit
110 euros bruts pour un week-end

Le temps d’intervention donne lieu à récupération :

moins de trois heures : compensation heure pour heure
plus de trois heures : compensation d’une demi-journée
plus de six heures : compensation d’une journée

Si un journaliste cesse d’effectuer des périodes d’astreinte, il ne bénéficie d’aucune compensation.